Je prends aujourd’hui la plume pour te rendre hommage, toi qui es souvent silencieux, mais dont la présence illumine les âmes et réchauffe les cœurs. Que de fois t’ai-je cherché, dans les méandres de mes pensées, comme une ancre à laquelle m’accrocher lorsque tout semblait chavirer. Te souviens-tu de ces jours sombres où tu as su te frayer un chemin à travers la tempête de mes tourments ? Tu étais là, doux et tranquille, transformant l’amertume en un baume apaisant. Rendant la tristesse superficielle.
Tu es une force tranquille, une lumière douce, et pourtant si tenace, qui traverse les brumes du doute et de la peur pour rappeler que, malgré tout, la beauté subsiste.
Tu es l’expression de la gratitude en mouvement, un cadeau offert sans attente en retour. Et c’est là ta première vertu : ta gratuité. Dans un monde où tout semble avoir un prix, où les échanges sont souvent conditionnés, toi, tu apparais sans rien demander, un éclat de lumière pure dans l’obscurité du quotidien. Tu nous rappelles que le précieux des richesses n’est pas matériel, qu’un simple geste, une courbe légère des lèvres, peut avoir un impact bien plus profond que n’importe quel trésor.
Toi, Sourire, tu as cette force extraordinaire, tapi sous la simplicité. Il suffit d’une de tes apparitions et voilà que les cœurs se délient, que les esprits s’apaisent.
Combien de fois ai-je vu des âmes égarées, perdues dans leur propre désespoir, s’illuminer à ta simple venue ? Tu es le pont entre les âmes, celui qui transcende les mots et les barrières invisibles que nous érigeons parfois les uns contre les autres. Tu n’as pas besoin de grand discours, ni de promesses grandiloquentes ; ton pouvoir réside dans ta capacité à toucher l’essentiel, à parler le langage universel du cœur. Tu es ce qui nous définit dans l'humanité.
Il y a dans tes plis, Sourire, la sagesse des anciens, l’innocence de l’enfance, la force des montagnes et la douceur d’une brise d’été. Tu es cette étincelle qui anime l’espoir dans les yeux d’un inconnu, ce lien invisible qui unit deux cœurs qui se reconnaissent, même pour un instant éphémère. Dans un regard croisé, tu es ce scintillement qui dit "je comprends", "je suis là", "tu n’es pas seul". Que de fois ai-je trouvé réconfort dans un sourire offert par un étranger, une simple reconnaissance de notre humanité commune ? Il y a tant de puissance dans ce geste, tant de bienveillance encapsulée en si peu de mots, que cela en est presque miraculeux.
Lorsque j’étais au plus mal, toi, cher Sourire, tu es venu me sauver. Tu as percé la bulle d’isolement dans laquelle je m’enfermais, tu as chassé les ombres qui ternissaient ma vision du monde. Il suffit d’un de tes éclats pour me rappeler que la beauté existe encore, qu’elle réside dans ces petites choses que l’on oublie souvent de regarder.
Grâce à toi, j’ai appris à revoir le monde avec des yeux neufs, à me rappeler que la bonté et l’amour se trouvent partout, même dans les moments les plus inattendus. Tu as redonné vie à des souvenirs heureux, ramené la chaleur dans mon cœur et apaisé les douleurs que bien des mots ne pouvaient guérir.
Toi, Sourire, tu as cette capacité unique de transformer l’ordinaire en extraordinaire. Une journée banale, une rencontre fortuite, peuvent devenir des moments précieux grâce à toi. Tu es l’étincelle qui avive l’enthousiasme, qui redonne confiance, qui incite à aller de l’avant. Même dans les moments où les forces semblent nous abandonner, tu restes fidèle, prêt à nous rappeler que l’espoir n’est jamais loin. Tu es ce fil conducteur qui relie tous les instants de bonheur que la vie nous offre.
Et que dire des regards dans lesquels je t’ai trouvé ? Ceux où tu te caches parfois, timide, et d’autres où tu éclates avec une sincérité désarmante. Ces regards sont des miroirs de l’âme, des fenêtres ouvertes sur des cœurs qui battent à l’unisson du tien. Tu es là, dans les yeux de mes enfants, dans le regard e mes anciens qui se souviennent, dans les rires partagés entre amis, dans la complicité silencieuse des amoureux. À travers toi, nous voyons tous, le monde sous un jour nouveau, plus lumineux, plus doux, et surtout, plus humain.
Sourire, tu es une bénédiction pour l’humanité. Tu es le pont entre les cœurs, la lumière qui guide dans l’obscurité, la douceur qui adoucit les souffrances. Tu es le rappel constant que malgré les épreuves, malgré la douleur, il y a toujours de la place pour la joie, pour la paix, pour l’Âmour.
Je te remercie, de tout mon cœur, pour tout ce que tu fais, pour le monde, pour les autres, pour moi. Continue à briller, à te propager, à guérir, à consoler, à réchauffer. Tu es, et tu resteras, l’une des plus grandes forces de l’univers, un miracle simple et pourtant tellement puissant.
Avec toute ma gratitude,
© Angèle Delphes
