Signe astrologique Poissons
C’est gouverné par Neptune et Jupiter que le signe du Poissons avance rêveur et gentiment sur son chemin de vie. Relié à la maison XII, en bon signe d’Eau qu’il est, c’est un vrai gentil, loin de toute agressivité, qu’il fuit même généralement. Le premier avantage du Poissons que je vais citer ce sera son instinct. Sensitif, c’est un intuitif qui tend à ressentir et pressentir pour s’épanouir en toute quiétude. Ce qui fait de lui l’opposé d’un signe de Terre qui aura pour sa part, les pieds bien ancrés sur le sol et l’esprit cartésien. Le Poissons fonctionne aux émotions et à l’intuition. La vie selon le Poissons est une question de sentiments, d’émotivités et de spiritualité pour certains. C’est peut-être la raison pour laquelle il préfère se perdre dans son imagination, ses pensées, ses rêves plutôt que dans la réalité surtout si cette dernière est compliquée. Il faut tout de même préciser que la maison XII l’invite à beaucoup d’introspection et de remise en question également.
Nombre de Poissons n’aiment pas les responsabilités, il leur arrive même de les fuir. Pour parfaire cette faiblesse il aura besoin d’un ascendant plus pragmatique.
Pour éviter de souffrir ou de se faire du mal, il opte souvent pour voir le monde tel qu’il Le conçoit plutôt que tel qu’il est. Ce qui lui donnerait parfois l’apparence d’un naïf. Mais l’adage ne dit-il pas « ne jamais se fier aux apparences » ? S’il fait preuve parfois de naïveté, c’est souvent pour ne pas affronter une personne ou une situation. Il est loin d’être aveugle ou bête. On pourrait même y voir de l’intelligence. Dites-vous bien que lorsque la coupe est pleine et qu’il se sent en danger, le Poissons sait se défendre. Ce qui surprend souvent son entourage habitué à le voir toujours gentil et calme. Dans un rapport de force par exemple, il peut opter pour la position de la victime tout comme se révéler être le « dominant ». Tout dépend de ses humeurs, de la nature du danger et surtout, de ses ressentis.
Il est certainement le signe le plus rêveur du zodiaque au point d’en perdre l’équilibre. Equilibre dans tous les sens du terme d’ailleurs. Ses étourderies font autant son charme qu’elles peuvent agacer. Et oui, le Poissons faute d’assiduité dans ses actes, peut s’avérer être maladroit.
Sa sensibilité est parfois exacerbée. Il n’est pas rare de voir un Poissons la larme à l’œil devant un film, ou à l’annonce d’un évènement triste. Cette sensibilité peut le mettre en faiblesse au cours de sa vie. Face à un drame ou une trahison il peut s’effondrer moralement et pourrait se mettre en danger de dépendances ou d’addictions qui auraient pour rôle alors de combler le manque ou panseraient illusoirement les blessures. Il peut ainsi se révéler fragile. Il lui faudra donc apprendre à se protéger des autres mais aussi de ses propres faiblesses.
Mais sa sensibilité unie à son émotivité, font de lui une personne altruiste pour ne pas dire empathique. La présence de son 6ème sens, son humanisme, lui valent d’être à l’écoute et en plein accord avec son prochain. Il perçoit l’impalpable. Il me plait à croire que toute l’émotivité du Poissons prend sa source dans son 6ème sens justement.
Dans l’ensemble, le Poissons est un vrai gentil qui tend la main dès qu’on a besoin de lui ou qu’une personne est en détresse.
Totalement opposé à l’individualisme, un bon Poissons qui se respecte part du principe que nous sommes toutes et tous utiles à l’autre. La solidarité et le partage seraient quasiment ses crédos. C’est ainsi qu’il avance au sein de ses relations mais aussi dans sa vie professionnelle. Vous trouverez souvent un Poissons dans les métiers humanistes, dans le social ou encore au sein d’une équipe dans laquelle il se dévoue pour et avec les autres.
Paradoxalement à cela, il peut avoir une tendance à vouloir rester seul tout en ayant profondément peur de la solitude. Il ne pourrait envisager une vie heureuse sans un entourage attentionné et prévoyant. Et à contrario, il aime ses moments de solitude lors desquels il laisse voguer son imaginaire. Imaginaire qui offre à certains poissons, l’âme d’un artiste. Il adore la musique, la poésie, la littérature, les œuvres d’art. S’il ne les tutoie pas en créant lui-même des œuvres, il les contemple volontiers avec admiration. L’art est certainement le plus beau langage des émotions.
Ne lui demandez pas de tenir son compte en banque de manière rationnelle, il en est incapable. Il gère son argent aussi bien que ses pensées et idées, en allant là où le vent le porte. La vie matérielle n’est pas sa priorité, elle ne lui parle pas. Et même s’il éprouve le besoin de se sentir sécurisé, c’est essentiellement pour ne pas connaître le pire plutôt que pour être riche.
En amour, il mettra généralement du temps à se lancer dans une histoire sérieuse. Il tend à vouloir être indépendant, être tranquille. L’engagement a le pouvoir de le faire redescendre les pieds sur terre, et il faut bien reconnaître qu’un rêveur n’aime pas qu’on le réveille ou le secoue. Mais dans le fond, il n’aime pas rester seul (souvenez-vous, c’est le paradoxe). Et puis un rêveur ça a tendance à idéaliser. Idéaliser l’amour, idéaliser l’être aimé etc etc. Alors oui, un jour ou l’autre il se secoue et décide de foncer et construire sa vie sentimentale. Une fois engagé dans la relation, c’est un être empreint de gentillesse, d’attentions, de tendresse, d’écoute. Démonstratif et serviable, pour le Poissons, l’amour représente un de ses moteurs dans la vie. C’est un très bon compagnon de vie sauf si on devait lui remettre toutes les responsabilités matérielles. Là il serait perdu. Son foyer est en quelques sortes sa bouée de sauvetage. Celle a laquelle il se raccroche, celle qui le rassure et celle qui l’épaule.
Dans sa vie professionnelle, la servitude du Poissons peut le mener dans un univers lié à la collectivité, humaniste ou humanitaire. Que ce soit la psychologie, ou la médecine, soigner les gens pourraient aussi lui plaire. L’art, les métiers créatifs, les voyages sont aussi des secteurs qui l’attirent.
En résumé, le Poissons est un gentil rêveur à l’intuition humaniste.
© Angèle Delphes